vers le site GREM

L’association Cartier Libre a été créée en 2021 par un petit groupe regroupant deux historiennes (Fanny Le Bonhomme et Gaïd Andro) et une architecte investie dans la médiation du patrimoine rennais (Cécile Mescam) suite au rachat de la prison Jacques-Cartier par la Métropole rennaise.
Affirmant sa volonté de convertir la prison en un lieu “culturel et citoyen” la Métropole a engagé un processus au long cours d’urbanisme participatif initié en 2023 par Le facteur urbain et Manifesto.

L’association Cartier Libre a intégré cette démarche collective et a progressivement accueilli de nouveaux membres permettant d’élargir son champ d’expérience et d’expertise (anthropologie, enseignement secondaire, sociologie, histoire de l’art, histoire du droit).

Elle définit son action selon deux principaux objectifs:

- Mener une recherche pluridisciplinaire sur l’histoire de la prison Jacques-Cartier (1903-2022) en privilégiant une approche par les acteurs (détenus, surveillants, familles, associations du monde carcéral, avocats, etc.) et des démarches de recherche en histoire croisant un large dépouillement archivistique et des expérimentations de recherches participatives.

- Observer et collaborer au processus de reconversion et de patrimonialisation du lieu en envisageant les différents projets et activations du lieu comme des terrains d’analyse et en proposant, des dispositifs de médiation destinés à un large public. Ce deuxième domaine d’action, au croisement de la médiation scientifique en sciences sociales et de la médiation culturelle vise à nourrir une réflexion pragmatique et située sur les liens entre sciences et société.

L’association Cartier Libre intègre le GREM et enrichit ainsi son travail sur l’histoire de la prison Jacques-Cartier d’une perspective plus large sur la question des enfermements.